Il s'agit bien là d’épuisement total des réserves de pétrole et de gaz, et pas de Peak oil, qui est l’année à partir de laquelle les volumes de production commenceraient à décliner (vers 2020). L’annonce du Peak provoquera vraisemblablement une crise économique et spéculative d’envergure, une flambée de prix et des modifications significatives des politiques des grands pays consommateurs pour sécuriser cette ressource devenue rare et chère.
ll est indispensable de limiter cette croissance de la demande à 1%, pas plus. Pour cela il conviendrait de réserver le pétrole aux activités dans lesquelles il n’est pas remplaçable pour l’instant, le transport et la pétrochimie. Autrement dit le pétrole est vraiment indispensable pour faire voler des avions, rouler des voitures et faire du plastique.
Certes, il existe encore d’énormes réserves sous forme de schistes bitumineux par exemple mais leur extraction coûtera à coup sûr beaucoup plus cher que celui de la mer du nord ou du Nigeria. En gros, nous vivrons tous encore avec du pétrole mais il deviendra sans doute hors de prix dans les 30 ans qui viennent. Une chose est sûre, les conséquences de cette tension sur le pétrole redessineront demain plus encore qu’hier la physionomie générale du monde, suivies par les tensions autour d’autres matières premières en voie de raréfaction comme le Gaz, le cuivre, l’uranium etc.