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13 novembre 2007 2 13 /11 /novembre /2007 00:14
Après consolidation de toutes les données mondiales disponibles sur le nombre d’années de consommation qu’il nous reste avant d’avoir épuisé les réserves de pétrole connues à 40 ans, et celles de gaz à 65 ans… au niveau de consommation actuel, il s'avère que le monde pourrait voir épuiser toutes ses ressources pétrolières et gazières aux alentours des années 2050/2055 avec seulement 2% annuel d’augmentation de la demande.


essence-trop-cher.jpgIl s'agit bien là d’épuisement total des réserves de pétrole et de gaz, et pas de Peak oil, qui est l’année à partir de laquelle les volumes de production commenceraient à décliner (vers 2020). L’annonce du Peak provoquera vraisemblablement une crise économique et spéculative d’envergure, une flambée de prix et des modifications significatives des politiques des grands pays consommateurs pour sécuriser cette ressource devenue rare et chère.


essence-trop-cher.jpg ll est indispensable de limiter cette croissance de la demande à 1%, pas plus. Pour cela il conviendrait de réserver le pétrole aux activités dans lesquelles il n’est pas remplaçable pour l’instant, le transport et la pétrochimie. Autrement dit le pétrole est vraiment indispensable pour faire voler des avions, rouler des voitures et faire du plastique.

Ces perspectives se basent sur les réserves accessibles actuellement et estimées par les pétroliers et les états producteurs. Coté pétrolier, la Shell a été condamnée aux Etats-Unis pour avoir surestimé de 23% ses réserves. Coté états producteurs c’est encore plus opaque. L’Arabie Saoudite, 1er producteur mondial déclare les mêmes réserves depuis plus de 20 ans tout en sortant 10 millions de barils par jour. Le pic de Peak Oil pourrait donc venir plus vite que prévu.


Certes, il existe encore d’énormes réserves sous forme de schistes bitumineux par exemple mais leur extraction coûtera à coup sûr beaucoup plus cher que celui de la mer du nord ou du Nigeria. En gros, nous vivrons tous encore avec du pétrole mais il deviendra sans doute hors de prix dans les 30 ans qui viennent. Une chose est sûre, les conséquences de cette tension sur le pétrole redessineront demain plus encore qu’hier la physionomie générale du monde, suivies par les tensions autour d’autres matières premières en voie de raréfaction comme le Gaz, le cuivre, l’uranium etc.
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